La deuxième édition du camp d’automne des athlètes de Gym Morges s’est déroulée à Château d’Oex du 2 au 4 novembre 2007. Le séjour a commencé vendredi soir déjà, à la demande des très nombreux participants qui avaient trouvé l’édition précédente un peu courte…

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Débarqués du bus peu après 20h à la pension du Vieux Chalet, les athlètes ont rapidement pique-niqué avant de se précipiter à la salle de jeux où l’ambiance de type «Star-Ac» couvrait le bruit des balles de ping-pong et de babyfoot. Les plus jeunes couchés, la pension a vite retrouvé son calme pour le plus grand bien des deux seuls touristes qui ont cohabité avec nous pendant ce week-end.

Samedi matin, pas de grasse matinée ; le déjeuner est pris à 8h. Le temps de digérer (plus ou moins) et voici les grands à l’assaut de la côte qui mène au premier site d’entrainement. La montée étant jugée un peu courte pour cette mise en bouche, on continue la côte au petit trop, bien au-delà de la fin de la route, quelques centaines de mettre plus haut. Pendant ce temps, les petits s’entrainent près de la colline de l’église et aux alentours de la pension. Il faut dire que le soleil est de la partie et fait ressembler cette équipée à un camp de vacance. La route du haut du village est monopolisée pour des exercices de course. Une ou deux voitures arrivent tout de même à se faufiler péniblement au milieu de ce stade improvisé. De retour à la pension, un séminaire sur l’engagement mental est organisé avec sa théorie et mise en pratique sur le lancer.

Après la pose de midi, on retrouve les salles de gym réservées à notre intention. Au programme, saut en longueur, boulet et une petite séance de trampoline. Après un parcours en salle épique, où les équipes se sont mesurées sur six parcours différents, Norbert a fait très fort avec une longue séance de retour au calme, alliant étirements, renforcements, mouvements de yoga et finalement une bonne séance de relaxation, le tout en musique.
Il est 18h lorsqu’on retourne à la pension pour se préparer avant le repas du soir.
A 20h, pas de répit ! Les jeunes coachs ont préparé une soirée corsée pour tout le monde. Il s’agissait d’inventer rien de moins que 4 sketches en 30 minutes. Petits et grands, âgés de 6 à 47 ans, sont mélangés dans des groupes qui rivalisent d’ingéniosité pour caser les différents thèmes de la publicité. Les grands : «Aspi – aspi», les petites : «rateur» ! «Aspi – aspi», «rateur» ! «Aspi – aspi», «rateur» ! En chanson s’il vous plait…

Ceux qui ont trouvé que le réveil du samedi était trop matinal ne furent pas déçus de déjeuner à 7h30 le dimanche matin. On retrouve ainsi plus rapidement les salles de gym et leurs alentours. Au programme, saut en hauteur et exercices de stabilité du pied avec la visite des talus du coin, à cloche pied ou en course à pied. Le terrain de foot se transforme en stade pour l’exercice de régularité de la foulée. Les petits tournent autour du cercle central alors que les grands font presque les extérieurs. Dans un sens, puis dans l’autre, en retenant le nombre de cône dépassés ! Finalement, la maintenant traditionnelle montée de l’église clôt cette matinée pour les grands ; «Combien de temps vas-tu mettre pour aller toucher le gros arbre tout là haut et revenir ?» Tous s’y mettent avec Javier en tête espérant bien battre son record. Après la côte ouest, carrossable, quelques irréductibles trouvent encore de l’énergie pour s’attaquer à l’heure de l’apéro au versant est de la même colline, par les escaliers !

Dimanche après-midi, pas encore de lassitude pour les athlètes qui se rendent une dernière fois à la salle de gym pour la «fight’s cup» qui termine les activités sportives de ce week-end. La fight’s cup c’est un parcours entre train fantôme et parcours GI. Trois à six équipes s’affrontent en parallèle, courent, sautent dans un relais démentiel. L’apothéose, ce sont les trois équipes les plus fortes qui affrontent la «dream team» des coaches ! Ceux-ci se feront finalement souffler la victoire par un Benoît très en forme, aidé il est vrai par une erreur tactique de Javier… Il est près de 16h30 quand tout le monde retourne à la pension, alors que le bus est déjà là, prêt pour le retour prévu à 17h.

Décidément, ce week-end fut une parenthèse dans le temps, parenthèse pleine d’énergie, de rire, d’effort et de bienveillance. Avec un seul regret : l’absence de Pierre-Yves, retenu à l’autre bout du monde par des obligations professionnelles. Ce week-end devait être long et agréable ! Il ne fut qu’agréable avec de très nombreuses activités gravées maintenant en technicolor dans nos souvenirs. A noter, un petit film amateur à visionner prochainement.

Avec mes cordiales pensées, à tous les athlètes pour leur énergie et leur vitalité joyeuse, aux coachs pour leur engagement et leur joie de donner tant d’eux-mêmes et aux parents qui nous ont confié leurs enfants !

Philippe Junod